Citoyennes, Citoyens !
Pour avoir décidé d'observer attentivement, puis, d'imiter humblement les vertus de dévouement, d'ardeur au travail, d'ingéniosité et de simplicité propres aux fourmis, termites et abeilles, souvent décimées par dizaines de milliers, soit par le feu, soit par nos bien cruels talons qui les piétinent au quotidien, inconsciemment ou non ; soit par autant d'insecticides et autres insectivores. Sans que le moindre «petit doigt» ne se lève, jusque - là, pour protester, énergiquement, et demander que l'on veuille arrêter les hostilités déclenchées par les humains. C'est pourquoi :
- Les fourmis politiques du Cameroun, c'est exprimer, pour pouvoir par la suite traduire en action la pertinence de ceux-là qui fonctionnent à partir d'une discipline de groupe ; d'un inaltérable fonds de générosité et, surtout, d'une force tirée de la solidarité fraternelle, à la construction patiente, efficiente et solide, des fondations d'un immense Temple de l'être humain, de plus en plus rendu aux valeurs divines.
- Les fourmis politiques, c'est du constructivisme - entendez, socialisme laïc, humanitaire et démocratique, relevant effectivement du grand courant travailliste.
- Les fourmis politiques, c'est la précieuse morale, synchronisée à l'action politique.
L'image de référence - à retenir une fois pour toute - étant énoncée comme suit :
«Nous voulons bâtir une gigantesque 'Cathédrale/Mosquée/Temple', où chacun des millions de Camerounais(e)s trouverait sa plus juste place "».
- Les fourmis politiques, autrement dit, c'est la rencontre entre la vie spirituelle et la vie matérielle de chaque citoyen, au sein de la grande et sereine Maison du Cameroun.
- Les fourmis politiques, c'est l'avènement de cette société-là, où l'humilité - martelons-le une fois de plus - règnerait en maître, les esprits de tous étant définitivement configurés sous le sceau de l'anonymat ! En lieu et place de l'actuel… «m'as-tu-vu-isme» ! En lieu et place de ce genre triomphant de vedettariat délirant, où la seule et meilleure référence n'est autre que la capacité de nuisance de celui - là qui me côtoie : mon voisin immédiat, qu'il faut gêner, à temps et/ou à contre - temps ; le mépriser en lui barrant la route pour que mon ego… incommensurable puisse tout balayer sur son passage éphémère, météorique.
Daniel Boo, PP/PDF
Premier Président
uhdbo@yahoo.de
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