PARTI DES FOURMIS
PDF
PEOPLE'S DEMOCRATIC FRONT  
Accueil
Actualité
APRICOSOMA
Archive
Archive (2012)
Archive (2013)
Archive (2014)
Contact
Credo
GMT
Idéologie
Interview
Jubilé
Le Président
LE PARTI DES JEUNES & DES INTELLECTUELS
Arme de la Construction Massive

ENEO

NANA KONTCHOU PREPARE LA GUERRE CONTRE LES AYANTS DROIT DES TERRAINS DE SONGLOULOU

Le mardi 30 septembre dernier, Joël Nana Kontchou, le tout nouveau manager d’ENEO Cameroun était à Songloulou. Escale exceptionnelle : sa toute première visite de prise de contact, d’autant plus attendue au site de l’ouvrage situé au centre même de son mandat, focalisant, plus que jamais, l’intérêt des pouvoirs publics, en sa qualité de moteur essentiel du développement industriel, locomotive incontestée du rayonnement économique, principe sine qua non du bien – être domestique de tant de milliers de foyers camerounais.
Fleuron national, en un mot (et pour ne trahir aucun secret caché), faisant partie intégrale du «système national de la défense sécuritaire». La toute première descente effective du tout nouveau DG, sur ce délicat terrain, depuis sa nomination surprise, survenue au mois de juillet dernier.
Visite inhabituelle, pour le souligner encore, à résultats mitigés, de la tête de proue de cet ENEO – mutation onomastique de l’EDC-ENELCAM-SONEL-AES-SONEL-ACTIS, et tutti quanti - le tout dernier des noms, aussi hâtivement salué, du mastodonte précité de la production et de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun. Nana Kontchou donc à Songloulou. Lui qui, par-ci, choisit d’esquiver, aussi soigneusement, les principaux dossiers de poids retrouvés sur sa table, qui l’attendent fermement, au sujet dudit barrage.
Revenons même sur son souriant portrait-là, paru en juillet dernier dans la presse nationale, préjugé de faveur pour le fulgurant produit du groupe Schlumberger ayant en effet séduit des crédules qui conjecturent tant sur la nouvelle ère souhaitée de rupture avec les multiples frasques, ô combien suffocantes, de son prédécesseur.
Oreille attentive enfin? Vite affirmé, sans doute! Véritable ventre mou, en effet, du DG sortant, Jean – David Bilé dont la cahoteuse régence fait à ce qu’on s’interroge s’il ne s’agit pas du tout prochain client, comme le peuple en raffole, des mailles caudines de… l’Epervier national.
Attendu de pied ferme donc à Songloulou, le nouveau DG l’était, sur autant de graves questions; des défis à relever, la clé principale ne tenant qu’à son sens du dialogue avec les acteurs; son degré d’écoute des protagonistes, sa capacité, en un mot, de négociations ardues, pour pouvoir évoluer vers des solutions d’apaisement, les plus appropriées.
L’on a plutôt assisté à sa gamme d’entrée, tout à fait dissonante!
Le tout nouveau gestionnaire d’ENEO Cameroun ayant plutôt évité d’entrée de jeu, on ne sait trop pourquoi, toute rencontre avec le bureau exécutif de l’APRICOSOMA (Association des populations riveraines du corridor électrique Songloulou-Mangombé). Reconnue en haut lieu! Respectée sur le terrain. Fortement cotée du reste au niveau des services du premier Ministre, Chef du gouvernement. A l’origine de la mission historique PRECESSE, interministérielle, Cameroun-Banque mondiale, inédite en Sanaga maritime! De suivi-évaluation et de surveillance administrative dudit barrage – dix (10) départements ministériels et deux (2) sociétés d’Etat (ARSEL & AES-SONEL) représentés à Edéa, du 22 au 27 avril 2012.
Pas d’audience, pour sa toute première sortie, avec l’APRICOSOMA, son interlocuteur de taille (et de caractère) dont le principal mérite est d’avoir promptement levé le gros lièvre relatif à la non certification environnementale dudit ouvrage qui se proroge aussi curieusement, cause permanente de tant de pertes en vies humaines, sous autant de millions de mètres cubes d’eaux lâchés par intermittence, sans aucun système d’alerte appropriée aux pêcheurs traditionnels : les populations riveraines qui, depuis des décennies, ne maîtrisent que très peu les dangereux caprices du lit de leur Sanaga, géré en amont par la gigantesque digue de production des mégawatts, par-ci, de régulation du barrage d’Edéa, par-là. Installations dont la procédure de classement parmi les établissements dangereux de cette République est en cours. Par acte vigilant encore signé du même APRICOSOMA, au niveau du MINMIDT (cf. Décret n°2014/2379/PM du 20 août 2014).
Monsieur Nana qui, en plus de quoi, ignore, de la façon la plus inexplicable, l’émouvante lettre de félicitations rédigée à son attention, datée du 27 août 2014, juste après son installation par le MINEE, signée des ayants droit desdits terrains dont le Mandataire, M. Boo Daniel, a du reste été, il y a quatre (4) ans de cela, arbitrairement froissé; moralement blessé par son incarcération en compagnie des bandits de grand chemin à Edéa, du 02 au 08 novembre 2010, sur instructions financées par M. Jean David Bilé.
Pour avoir pacifiquement protesté contre le refus de ce DG de déférer aux diverses injonctions des MINEE et MINDCAF qui, de 2005 à 2010, l’ont constamment invité à constituer directement auprès desdits ayants droit – et ce, conformément à l’article 9, alinéa 2 du contrat cadre de concession et de licence signé le 18 juillet 2001 avec l’Etat du Cameroun – le droit d’occupation des terrains dudit barrage...
Pour revenir aux audiences précitées de M. Nana en sa cité ENEO de Songloulou, il convient de regretter qu’elles se soient cantonnées aux seuls délégués des employés en poste à Songloulou; en plus, à son conciliabule avec le Sous-préfet de Massok, M. Mbonjo Jean; puis, enfin, à ses échanges, sur fond de ’pacte’, secrètement noué, avec les chefs traditionnels dudit canton Ndog Mbog, plus portés, quant à eux, à formuler des revendications nombrilistes de nature à leur décrocher qui, la construction de son logement privé; qui, le recrutement de son fils errant à ladite société…
Rien à voir, pour nos majestés de villages, avec la situation juridique même desdites installations; rien du tout même à cirer avec les grands dossiers en cours de traitement au sein des Tours administratives de la Cité capitale. Plus particulièrement, celui relatif aux persistantes lacunes relevant de l’absence précitée de la certification environnementale, constamment différée sous parfum de corruption au niveau du MINEPDED. Procédure tant retardée, susceptible cependant de lever tant de marasmes, tissés et entretenus autour de cette véritable catastrophe industrielle d’enclave… bantoustane!
Appendice de l’esclavagisme médiéval, sur lequel, trônent, depuis des décennies, les Monarques successifs, dénommés Directeurs généraux, basés à Douala. Véritables Pro – consuls, d’une main, de la pêche (malienne) aux gros poissons Sanaga en ce gigantesque lac interdit d’accès aux riverains, par-ci; producteurs, de l’autre main, à Cité fermée, du plantain bio, dans le cadre d’agriculture clandestine, pratiquée sur des dizaines d’hectares de terrains confisqués, par-là. (Rien à voir, dans tous les cas, avec la mission régalienne, connue et cantonnée à la seule production de l’énergie électrique (!))…
Rappelons que, de son temps, le comble du burlesque, jamais atteint par la régence précitée des DG, intervenait sous Bilé, à l’occasion du «26ème anniversaire», passé inaperçu, de l’inauguration (sans pose préalable de quelconque première pierre) dudit barrage, le plus puissant de tous, par f. Ahmadou Ahidjo (1981).
L’on se souviendra, longtemps encore, de cette «mission» commanditée par Bilé, la plus burlesque de toutes! En l’occurrence, de son «expédition», la plus rocambolesque à Songloulou, spécialement conduite par le chef de la cellule informatique, M. Nang Théophile, en poste à la délégation régionale de Yaoundé, en compagnie de pasteur proposant (licentiate) de l’EPC, M. Bemdjon Tonye Daniel Olivier qui, tous les deux, à bord de pick-up AES-SONEL, spécialement affrétée et bondée de cuisses de bœufs et autres victuailles, entrèrent nuitamment en cette Cité, ce 14 novembre 2007!
Une fois à l’intérieur, allumage instantané des bougies! Incantations diverses dans le cadre de cérémonie magique, ayant sitôt pris de court le Directeur local de l’usine (!).
Arrestation, illico presto, desdits charlatans par les gendarmes en poste! Leur déferrement à Edéa! Trois (3) jours de détention en cellule! Suivis de leur relaxe, pure et simple, sans aucun procès! Sur la seule et simple intervention téléphonique de M. Bilé, ayant effectivement reconnu être à l’origine de cette «opération» clownesque! Consécutive, à bien y regarder, à l’injonction précitée des MINEE et MINDCAF qui venaient préalablement de l’inviter, avec insistance (et en vain!), à constituer, sans plus tarder, directement et auprès des ayants droit, le droit d’occupation desdits terrains. (Aucune demande d’explications, jusqu’en date et par la suite, ni du MINEE ni du MINDCAF, à ce M. Bilé, au sujet de cet «épisode», plus que déshonorant, tristement historique, en cet Etat laïc).
Mystère aussi grave que non élucidé, bien des années plus tard, qu’il appartient, dans tous les cas, à M. Joël Nana, d’essayer enfin de démêler, pour plus de clartés managériales, vivement attendues, à ce sujet, à Songloulou…
Indiquons, pour conclure, qu’en ce moment précis où rôde en le ciel camerounais, avec autant d’insistance, i, e plus que jamais, le syndrome de la rupture des digues (cf. Maga), les changements de nom, d’EDC à ENEO, du fleuron national de la production et de la distribution de l’énergie électrique, devraient bien, pour une fois, résolument cesser de déployer sous nos pauvres paupières leur aussi agaçante chorégraphie bafia – manifestement stérile!
A l’instant très précis où des cumulo nimbus, nuages de brume constitués, se profilent de plus en plus sur notre approvisionnement durable en énergie électrique, relevant du si persistant désaccord, étendu sur quatre (4) regrettables décennies, de 1976 à 2014, entre les autorités de Yaoundé et les ancêtres de Songloulou, d’une part. A l’égard, par ailleurs, de tant de dizaines de ‘martyrs du progrès et du développement’, ayant donné de leur vie, sans aucune compensation pécuniaire pour leurs familles respectives, jusqu’en date, au cours des travaux de construction dudit barrage – en tête desquels, le tout premier des naufragés, un des tout premiers tâcherons recrutés en ces travaux, disparu (sans tombeau) le 17 juillet 1977 dans les flots houleux de ladite Sanaga : le regretté Boo Boo Etienne, 52 ans, oncle du Mandataire, frère ainé de son papa.
Au sujet, enfin et surtout, des activités piscicoles, par-ci; agricoles, par-là; clandestinement menées, sans coup férir, en ce grand lac et sur ces hectares de terrains confisqués; exploités sans vergogne, ni la moindre contrepartie légale, prévue et réglementée, qu’il convient de concéder aux ayants droit incontestés!...
Joint au téléphone, M. Boo dit préférer, quant à lui, prendre le temps nécessaire pour se prononcer plus tard, n’ayant pas cru devoir commenter outre mesure, l’inexplicable manœuvre, une de trop, du tout nouveau DG d’ENEO…
Plût à Dieu, à ce niveau, que le sérieux constructif de la positive raison d’Etat fasse enfin la bonne place à Songloulou à tant de ridicules jongleries, aussi ouvertes qu’inutiles, homicides inconsidérés! Menaces plus que précises de leur transmutation annoncée en… électricides généralisés!
Un tel refus entêté de négocier, depuis 1976, porteur de si graves conséquences, fâcheuses et funestes pour tous, à l’origine des troubles cosmogoniques des ancêtres d’autrui, provoqués et entretenus des décennies durant, sans daigner, le moins du monde, négocier à Songloulou, la parfaite harmonie avec les antiques esprits locaux, en s’acquittant simplement, aussi ordinairement, de ladite indemnisation.-

Paul Zoa              
(Correspondance particulière).      




APRICOSOMA

Récentes Publications:

Copyright©2021 PDF. Tous droits réservés.