Fin d’Année 2013
Testament administratif
M onsieur le Premier
Ministre,
J’ai l’honneur de vous
rappeler qu’au cours
de l’année qui s’achève, en
la date exceptionnelle du 14
du mois d’avril, dimanche
des toutes premières élections
sénatoriales locales,
ayant coïncidé avec le 32ème
anniversaire de la poignée
de main (1981), la camerounaise
— et toute première
(cf. CT du 09 août 1985,
p. 33), avec le Saint Pape
Jean-Paul II au Vatican
(Auditorium Paul VI) — le
signataire, Mle N°360 545-
D — anciennement étudiant
en RFA (1980-84), cadre
administratif et Leader d’opinion
politique (Parti des
Fourmis), président d’association
GMT (Groupe Man
Tata) dont l’échange épistolaire
avec les autorités ne
passe pas inaperçu — perdait
sa génitrice, Augustine
Veuve Kigwé Boo (1933-
2013), 80 ans.
Même année de la mort
de… Nelson Madiba Mandela
(1918-2013), 95 ans.
Nous avons alors cru devoir,
par écrit, vous signaler,
ainsi qu’à certains hauts
responsables — MINTSS,
MINFI, CRTV & MINESUP
— plus ou moins apparentés,
notre tragédie affective.
Processus biologique
courant, ordinairement
inscrit dans le sens de l’Histoire.
En retour de quoi, quel mutisme...
discourtois! Aucun
moindre élément, ni message
de sympathie de personne!
Ni de vous-même. (Paria
honni, le sommes-nous résolument,
pour ne mériter aucune
compassion de la part des autorités
de ce pays?).
Assez rude à digérer, non, Monsieur
le Premier Ministre ?
Mutisme sur mutisme? Pour ainsi
relever! En considération de
l’autre silence, aussi cynique
que surprenant, âgé de quatre
(4) ans (2009) lui, relatif à l’agression
armée, tentative de
meurtre de ce même cadre, dans
les prémisses du CENADI/
MINFI : bureau du Sieur Onguene
Awana, son Directeur ad
interim. Responsable retraité depuis
septembre 2009 qui l’y
avait convoqué, par voie téléphonique
ce 27 août 2009
(jeudi) à 15h20mn.
Onguene qui, deux (2) mois plus
tard, réitérait sa rage déchainée
en faisant expulser son collaborateur
de son bureau, manu militari,
ce 02 novembre 2009
(lundi), sis au fond du premier
étage du bâtiment en U, porte
12, ancien palais présidentiel.
Délinquance démentielle de ce
Directeur qui, plus loin, poursuivait
tranquillement ses exactions
en revenant sournoisement en ce
bureau occupé 26 années d’affilée,
ce samedi non ouvrable, 23
janvier 2010, pour le déménager
en l’absence de son occupant :
y voler ses nombreux effets…
J’ai l’honneur de vous signaler
qu’en la prochaine année 2014
et au 09 du mois de mai, la victime
précitée du ‘tout puissant’
sus nommé, quittera enfin l’administration
camerounaise, en
jouissant dès ce jour de ses
droits à la retraite. Lui qui, chose
promise, s’en ira fermement
et sur la pointe des pieds. Sans
rechercher indument quelque
prorogation, imbibée de lâcheté.
Ni imposer sa tronche, rassise et
surannée, tout aussi encombrante
pour les plus jeunes, légitimement
avides d’épanouissement.
Le délinquant précité qui, par
contre, a bel et bien eu droit, depuis
2009, à trois (3) années supplémentaires
de prorogation présidentielle,
épuisées depuis 2012.
Sans qu’il ne déguerpisse cependant
de son douillet bureau d’où
il continue à… brouter, par engagements
juteux, indument effectués
sur autant de lignes des crédits
publics.
Prédation désespérée pour des
profits détraqués, engrangés au
vu et au su de l’Epervier et de
tous!
Confiscation oiseuse de la carrière
profilée cependant pour tant
de jeunes du beau pays...
Est-ce vraiment, Monsieur le Premier
Ministre, le pouvoir émergent
tant souhaité de la violence
administrative, ou alors, la faiblesse
déclinante du passe-droit
immoral – certaine ‘barbarie’ du
chant de ralliement, autrefois vécue
à Foulassi?
Ou enfin, l’aveu formel de la
complicité oblique, intelligence
ouverte de connivence active en
haut lieu?...
Je vous saurais gré, en 2014, du
minimum qu’est la modique demande
d’explications qu’en cet
Etat de droit, il vous plairait enfin
de lui adresser finalement.
Bien vouloir, Monsieur le Premier
Ministre, opportunément
user de vos attributs de bon père
de famille, pour qu’il veuille
vous clarifier l’objet de cet
acharnement, obscur et plus que
féroce, en instruisant qui de droit
pour qu’il nous restitue enfin ce
qui resterait de nos diplômes,
photos, actes de mariage ou de
naissance de nos pauvres enfants.
En souhaitant que la joie et la
paix du Fils, né pour tous à Béthléhem,
accompagnent votre
Famille et Vous – même tout au
long du Nouvel An «2014»,
Je vous prie de bien vouloir
agréer, Monsieur le Premier Ministre,
l’expression renouvelée de
ma haute et sincère considération
en Christ.-
Daniel Dieudonné Boo
Yaoundé, le 26 décembre 2013
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