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Le vrai credo du Rdpc

    « Au Rdpc, tel est notre credo : que chacun se mette résolument au Travail, dans la Paix et l’amour pour la Patrie. Seul le peuple camerounais souverain et maître de son Destin, choisira librement le successeur du Président Biya, quand l’Histoire décidera de sortir de son épais silence. Laissons donc M. Franck Biya tranquille. Il ne demande qu’à travailler dans la paix et l’amour de la Patrie comme tout citoyen camerounais ».
Substance intégrale de la conclusion, ô combien angélique, de la Tribune intitulée : « Franck Biya a choisi un itinéraire admirable », parue ce mardi 27 novembre 2012, en page 12 du numéro 10.229/6.430 de Cameroon Tribune, le grand quotidien national (gqn). Incursion exceptionnelle de Jacques Fame Ndongo (Jfn), la « créature » de quelqu’un – et non du Dieu tout puissant – dans ce dossier. Lui qui, pour la circonstance, a cru devoir usiter sa casquette de « membre du Bureau politique et secrétaire à la communication du Rdpc ».
Ce n’est donc pas le Minesup, en poste, grand chancelier des ordres académiques qui, par-ci, monte volontiers au filet pour tenter de disculper le fils de son « créateur ».
Ce qui, toutefois, dans ce laïus enflammé, nous aura proprement choqué, c’est le recours à la Devise consacrée de l’Etat du Cameroun : « Paix-Travail-Patrie » promptement placée en filigrane, facile et têtue, de cette conclusion. N’ayant cependant absolument rien à voir avec la devise propre, « Unité-Progrès-Démocratie », arborée, depuis des lustres, par le Rdpc.
   - Dites un peu, M. Fame, depuis quand ce credo – là existe-t-il au sein du Rdpc ? Ou alors, auriez-vous plutôt envie d’en faire désormais le vôtre, et ce, compte tenu de la gravité effective de la situation ?
(Conséquence patente, figurons-nous, de l’absence tant décriée de loi interdisant aux partis politiques d’arborer quelque devise trilogique, au risque d’antinomie et/ou de vilaine concurrence avec le « Paix-Travail-Patrie » de l’Etat).
Pittoresques artifices, revenons-y, en lisant le texte de Jfn, voire, en analysant ce bouquet de poncifs éculés de la prose académique, au regard des pyrotechnies intellectuelles dont se sert tranquillement, ou plutôt, effrontément le haut dignitaire du Rdpc qui, momentanément, « oublie » volontairement, j’allais dire, provisoirement la devise consacrée de son parti : « Unité-Progrès-Démocratie » !
Bel et bien inscrite, en lettres d’or, dans les couloirs aussi fréquentés du palais des congrès de Yaoundé ! Remarquable banderole, « Unité-Progrès-Démocratie », largement confectionnée, puis, fièrement exhibée au fronton des dizaines de carrés de militant(e)s du parti au pouvoir, à l’ouverture de son n-nième interminable défilé, le tout récent du 20 mai 2012 !
   - Trêve d’amalgame donc, M. Fame Ndongo, laissez l’Etat du Cameroun tranquille là où il est ! Parlez-nous humblement de votre Rdpc, en réagissant éventuellement aux trois interrogations majeures ci-après :
Primo : comment se fait-il qu’à l’instant où M. le Secrétaire à la communication va « chuter », en concluant sa « plaidoirie » oblique, visant à « démonter » les accusations formulées et parues dans la presse, relatives à des détournements massifs qu’aurait perpétré le fils de son « créateur » sous transactions peu orthodoxes au niveau de la Camtel, le haut dignitaire du Rdpc oublie, ou plutôt, escamote la référence la plus authentique de sa chapelle politique, pour se réfugier, tout aussi drôlement, en… profanant littéralement la trilogie de l’Etat du Cameroun, consacrée depuis le 10 mai 1957 aux assises de l’Alcam (Assemblée législative du Cameroun), et ce, bien des décennies avant l’existence effective du Rdpc ?
Vraiment, quelle curieuse mixtion ! De quoi s’insurger énergiquement, pardi !, en refusant de passer sous silence une telle escroquerie, opérée à ciel ouvert!...
Secundo : D’où vient-il, par ailleurs, que le fils du président qui, indubitablement, n’a jamais pris la carte ; ni jamais, dans tous les cas, arboré publiquement la tenue à effigie connue ; ni pris part à quelque meeting organisé à droite ou à gauche ; ni été invité ni aperçu à tel ou tel autre congrès tonitruant, que Monsieur Franck Biya – dont le nom ne figure probablement dans aucune cellule, encore moins dans tel comité de base ou telle section connue, ne parlons pas de la liste des membres du Comité central, encore moins, des communiqués sporadiquement lus et/ou rendus publics des personnalités ressources d’accompagnement – qu’il bénéficie cependant du soutien, aussi officiel que ronflant, à tout le moins, plus que suspect de la haute hiérarchie de ce parti ?
Tertio : Quelle est cette situation où l’accusé qui n’est ni illettré, ni du tout sourd muet, mais au contraire, bardé de si bons diplômes obtenus à bonne école, bénéficie jusque-là d’aussi étranges services d’une espèce improvisée d’avocats très spéciaux, de Amougou Belinga à Jacques Fame Ndongo, alors même qu’aucun des éléments perspicaces du bon barreau camerounais n’a encore présentement, dûment été sollicité pour démonter, comme ils en ont si bien l’art, l’écheveau en question, par exercice pur et ordinaire de son métier naturel ?
Rappelons, pour conclure, aussi et à notre tour, que les grands « trophées », actuellement in residence dans la « 11ème province » de Kondengui, engrangés par certaine opération « Epervier », relèvent bel et bien, à titre exclusif, de la bannière précitée du Défilé républicain, dénommée « Unité-Progrès-Démocratie ».
Aussi, Monsieur Fame Ndongo, à notre sens, aurait-il plutôt dû, en toute bonne logique, tirer la conclusion la plus appropriée ci-après :
« Au Rdpc, tel est notre credo : que chacun professe l’unité en pensant beaucoup plus à son progrès personnel derrière le bon vernis de la démocratie ».
Chiche ! Plus que conforme, voyons, aux idéaux, nombrilistes et narcissiques, du parti de son… « créateur ».


Daniel Boo, Premier Président                  
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