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Affaire Ntsimi # Bozizé

Prétexte en or pour sortir de la Cemac


Monsieur le Président de la République,
Après ma suggestion insistante, il y a six ans de cela (octobre 2006), mais, carrément foulée aux pieds, relative au report de tous les scrutins prévus en 2007 pour les impérieux besoins de sérénité, nécessaire à la célébration du Cinquantenaire de nos « Drapeau, Hymne et Devise » ; en un mot, le Jubilé de l'Etat du Cameroun (1957-2007),
Permettez-moi de renouer avec l'exercice épistolaire en vous faisant tenir, une fois de plus ceci - même si, manifestement, c'est peut-être la meilleure façon pour moi de confisquer l'avenir même de ladite suggestion, et ce, tant que vous êtes au pouvoir !
Je regrette, pour le souligner, le fait que mes idées - que je n'usurpe à personne ! - rencontrent constamment une aussi surprenante rigidité en haut lieu ; surtout, lorsqu'on ne se permet pas de les pirater par la suite, dans la mesure où le Cameroun, quant à lui, demeure une construction collective : Œuvre atemporelle, requérant, sinon, ayant avidement besoin de la pleine participation de l'ensemble de ses génies, le concours passionné de toutes ses énergies, sous la main active de l'ensemble de ses enfants… Pourtant, rien ne parvient encore, jusque-là, à nous démentir. Ni le caractère « discrétionnaire » de vos décrets de 13 heures qui semblent tourner autour des mêmes prédateurs, futurs candidats à Kondengui. Ni le refus d'appliquer l'article 66. Ni la violation tranquille et des lois votées et des règles établies. Encore moins, la curieuse ligne éditoriale des médias publics qui se complaisent, de façon entêtée et plutôt surprenante, dans leur uni-jambisme suffocant, totalement ridicule ! En l'occurrence, autant d'antennes sans consistance ni programme, de nature à susciter le rêve ! Autant de colonnes grotesquement fermées à certaines voix dites « dissonantes ». Celles-là mêmes qui, cependant, font courir tant de médias privés. Ah! Les braves tribunes de nos quartiers qui, de temps à autre, offrent assez souvent au peuple l'occasion d'interroger le passé - pour le corriger éventuellement, d'une part ; de remettre en question les certitudes établies en posant courageusement des regards originaux sur l'avenir, voire même, sur les ressorts apparents de ce pays… Cela étant, rarement, le Cameroun n'aura cumulé autant de prétextes pour l'amener à prendre une aussi grave décision, à propos de notre émancipation de certain mémorable « plan d'action de Lagos » daté des années 80, signé du Togolais Edem Kodjo, en poste au secrétariat général de l'Oua (Organisation de l'unité africaine). Tenez !
« Etre le premier des médiocres », notre legs de Lagos, que voilà, à n'en pas douter, le comble de la paresse… Par ailleurs, « tourner résolument le dos » - et ce, par la seule volonté d'un mode de partition qui n'est pas sans rappeler la méthode usitée, véritablement décriée, de certaine conférence de Berlin datée de 1884 - refuser, disions-nous, de s'arrimer fermement à la « principale locomotive, populaire et économique, de l'Afrique noire », la « République fédérale du Nigeria », celle-là, avec laquelle, vous partagez au demeurant plus de 1500 Kms de frontières communes, cela s'appelle, à dire vrai et à bien y regarder, « refuser le développement » !
Combien de fois faudra-t-il que vos compatriotes camerounais subissent des humiliations, par-ci, qu'ils soient en effet déchirés dans leur amour propre par-là, par des voisins manifestement complexés, en cette « sous-région » qui en a fait des véritables épouvantails sociaux, combien, pour que vous compreniez enfin que c'est mieux de « se tourner, simplement et en toute objectivité, vers le mieux offrant qui soit, celui -là dont la largeur avérée du marché et l'énorme potentiel économique promettent nettement plus d'épanoui-sement à vos compatriotes » ?
Faut-il, toujours et encore, continuer à se complaire, certes, à se faire applaudir dans le concert des médiocres, en son auguste qualité de « borgne au pays des aveugles » ?
Le pays du Dr. Nnamdi Azikiwe, le père de l'Indépendance, des Green eagles, de Wole Soyinka et autre Chinua Achebe, qui venait de célébrer à la carte son demi-siècle d'âge, n'est-il pas la « voie royale » de nos grandes ambitions et autres fulgurantes réalisations ; du commerce tous azimuts ; des projets intégrés, hydroélectriques et autres, menés dans le cadre de coopération enfin réorientée sous la prise de décision historique de sonner humblement à la porte de la florissante et rayonnante Cedeao (Communauté économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest) ?


© Daniel Boo                                     





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