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ECHO DES TRIBUNAUX

AFFAIRE ME MEMONG – BOO : ENFIN EN DELIBERE !

    Vendredi 02 août 2013. Il est 19h27mn à Yaoundé – Ekounou.
    Triumvirat de dames en robe noire, en ce tribunal de première instance (TPI), pour une audience présidée par la magistrate Flore Ngaga; avec Danielle Biwole au ministère public, à cette heure avancée et en la salle congrue, tout au fond de l’enceinte...
    Me Yvonne Baleba Ykong, la greffière, de ses multiples piles qui, enfin, retire l’une des plus vieilles chemises et appelle :
    «Affaire n°76 du rôle, Ministère public et Me Memong Philippe contre Boo Daniel Dieudonné».
    C’est la plainte de l’avocat Memong, désigné en 2005, administrateur séquestre de la succession de feu colonel Momnougui Robert Séraphin, par ordonnance n°786/C du 14/07/2005 qui, le 10 septembre 2008, a cru devoir trainer au TPI l’un des locataires du décujus, M. Boo, pour :
    (Je cite) «Rébellion simple, destruction, menaces sous condition, rétention sans droit de la chose d’autrui» (fin de citation).
    M. Boo qui, de son côté, diligentait à son tour, ce 13 janvier 2009 sa plainte contre ce Me Memong, par le même biais du commissariat central n°4 de Mimboman, pour motif de… violation de domicile. Jonction des deux procédures, comme à l’accoutumée.
   Plus d’une vingtaine d’audiences programmées depuis 2008, en l’espace de cinq (5) ans…
    «Rébellion simple», le terme usité par Memong pour désigner le refus de Boo de lui «verser les frais de loyer». Monsieur Boo qui, lui, déclare qu’il refuse de verser de l’argent à l’avocat avant la signature effective avec lui du contrat y afférent. Le précédent contrat, étant devenu caduc, du fait du décès de l’un des co-contractants, feu colonel Momnougui.
    L’ordonnance précitée donnant clairement raison à Boo, dès lors qu’elle recommande en effet à l’administrateur désigné de «signer préalablement des nouveaux contrats avec les locataires du regretté»
    La plainte de Boo, quant à elle, indexe l’irruption physique et impromptue de cet «homme de loi», Me Memong, en sa concession, ayant profité de son absence ce vendredi 22 août 2008 pour franchir effrontément, à 14h20 mn, la clôture de son domicile, accompagné de menuisier. Y changer la serrure du petit studio adjacent à son appartement, où ses effets étaient entreposés.
    Et les conclusions, à ce propos, de l’enquête préliminaire menée par le commissariat précité de relever sans bavure que «Me Memong s’est rendu coupable de violation de domicile».
    En tout, cinq (5) années de renvois de l’affaire. Autant de changements de l’équipe de l’audience; de reprises des débats de fond. Jusqu’à la présente, fatidique soirée du 02 août 2013…
    Entre-temps, c’est depuis mars 2011, à en croire M. Boo, que Me Memong aura cessé de se présenter physiquement aux audiences, contrairement à lui, constamment présent dans la salle.
    Autant de renvois, de plus en plus suspects, obtenus soit par les avocats de Memong qui se constituent sur le tard pour le défendre; soit pour «absence de dossier administratif (DA)» dans les cahiers du ministère public.
    Dextérité relevée de l’«équipe d’amazones» précitées qui connaissent enfin l’affaire, après les indications habituelles, en dépit de l’absence réitérée de Memong, passent aux débats de fond qui, effectivement s’avèrent accablants pour l’absent...
    L’honneur définitif étant celui de la présidente Ngaga, d’avoir usé de sa forte personnalité pour mettre fin à tant d’artifices dilatoires des avocats camerounais ayant, quelque cinq (5) années durant, réussi à faire différer le jugement de ce litige déclenché par leur confrère contre certain leader d’opinion, assez connu de la Cité...
    Délibéré prorogé au 04 octobre 2013.

Olivier Ndenkop           





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