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Cinquantenaire de l'Etat du Cameroun (1957 - 2007)

Yaoundé abrite enfin le tout premier Conclave des Peuples du Cameroun

« Vous déclarerez sainte la cinquantième (50ème) année […]. Ce sera pour vous un Jubilé. (Lév. 25:10) »


27-28 mars 2010. L'Etat du Cameroun venait enfin de tenir ce qu'il convient de regarder comme étant son 'Assemblée constitutive'.

Longtemps attendue; constamment différée... Magie du Cinquantenaire? A coup sûr (et), pour tout dire! En ce sens précis, que la chefferie traditionnelle, fût-elle mal ou bien aimée, n'en demeure pas moins - dans tous les cas, et, selon la concordance des témoignages aussi bien officiels qu'informels - « la plus vieille institution du Cameroun, d'Afrique »… Sur ce, au Cameroun et pour la toute première fois de l'Histoire, le « Forum national des chefferies traditionnelles », venait d'être régulièrement convoqué; autorisé en plus haut lieu; pour enfin tenir ses assises, plénières, si courues, au palais de congrès de Yaoundé, la Cité-capitale, siège des institutions républicaines. Avec la participation, la plus élargie possible, de l'ensemble des sources, marigots et rivières séculiers de nos pouvoirs traditionnels issus et/ou provenant des quatre coins du Triangle national… Rendez-vous exclusif, inédit; tout à fait exceptionnel, de nos glorieuses « excentricités » ! : les gardiens de nos secrets et antiques traditions, parés de leurs atours, chichis et autres ornements coutumiers ! Expression éloquente et du poids de nos légendes; et du souffle de nos ancêtres, endormis, depuis des siècles, et qui, dans tous les cas, « ne sont pas morts »!… Aussi vrai que cela reste, il n'est du reste pas du tout superflu de rappeler la route cahoteuse qui, de l'esclavage à la colonisation, en passant désespérément par certain prolongement indu dénommé 'néo-colonisation', des récriminations ne manquent pas du tout, pour fustiger, à juste et bonne raison, les trahisons sournoises et autres lâchetés relevées d'un tel « noyau séculier du pouvoir », vaincu, de temps à autre, par l'attrait des avantages immédiats : nos diverses chefferies traditionnelles, dont les valeurs de référence ont souvent, à ce titre, régulièrement manqué de protéger les sujets placés sous leurs ailes, pour se soumettre, de façon nombriliste et à certains moments de notre Histoire, au dictat de leur ventre à l'aune des desiderata des puissances étrangères et/ou néocoloniales. Et ce, en échange, hier, à du sel; à des armes par-ci, des verroteries par-là! Aujourd'hui, à des postes nominatifs et juteux, pourvus d'« avantages de toute nature », dispatchés à 13 heures, et visant tout simplement à 'ménopauser' la réflexion pour asservir les peuples. Par apprivoisement des élites ainsi appâtées et soumises à la satisfaction des seuls intérêts du ventre, du bas-ventre…

Partant donc de ce champ, peu reluisant en 50 ans d'indépendance, les peuples du Cameroun, représentés par leurs chefs, venaient enfin de se réunir. Et ce, en la date historique des 27-28 mars 2010

Afrique en miniature - la merveilleuse « identité culturelle camerounaise » (cf. colloque de mai 1985)! Du donner à contempler… De la diversité culturelle, mais vraiment, quelle richesse! En ce rendez-vous précité de nos glorieuses «excentricités»!... Mais en plus (et pour tout dire), quel fulgurant Kaléidoscope national! En considération de la beauté! En contemplant l'assortiment et des couleurs et des arts et des fantaisies multiples! En autant de tenues d'apparat! Exposition gratuite des techniques, du génie inédit, des styles audacieux! Au registre du vêtement, fort et puissant, et/ou du couvre-chef, fantastique et... indocile!... Le Palais de congrès de Yaoundé venait en effet de connaître, à notre sens, l'un des plus marquants moments de la grande Histoire du territoire camerounais. Avec la valorisation, inattendue, du traité germano-duala - 12 juillet 1884.

La réaffirmation du bien-fondé des assises de l'Alcam (Assemblée législative camerounaise), en date du 10 mai 1957 !... Et la confirmation de la pertinence du 1er janvier 1960 (Indépendance), suivie du 1er octobre 1961 (Réunification)!... En un mot, tant de grands moments de l'Histoire éternelle du Cameroun !Autant de jalons inattaquables de la grande Histoire du Triangle national, qui, en attendant leur consécration effective pour qu'en haut lieu, l'on cesse officiellement de les mépriser ; de les ignorer ; ou encore de les piétiner tout aussi délibérément, auront été, en l'espace de mémorable week-end, valorisés à Yaoundé, sis au siège même de nos Institutions.

Le Président en poste de l'Assemblée nationale, héritière du père - fondateur de l'Etat du Cameroun (1957) que fut l'Alcam (Assemblée législative du Cameroun) - le très Honorable Cavaye Yéguié Djibril, en sa qualité de président d'honneur des chefs traditionnels, n'aura heureusement pas du tout manqué le coche! Lui qui, d'emblée, relèvera l'Historicité de la signature, par trois de nos (3) chefs traditionnels duala, sous le sceau de certaine ruse de l'Histoire, du Document précité daté de 1884, constituant, ni plus ni moins, incontestablement, l'Acte de naissance du Territoire camerounais : le « Traité germano-duala »

En cette année 2010 de la célébration des noces d'or de l'Etat indépendant, l'Assemblée constitutive de l'Etat du Cameroun, venait en effet, bon an mal an, d'être symboliquement placée sous la présidence inspirée de l'un des descendants des chefs Duala précités : Sa Majesté Ekwalla Essaka. Ce dernier ne manquant pas, d'entrée de jeu, de « dépolitiser les assises », en les plaçant sous le sceau éternel et le timbre puissant de la valorisation sans détour des us; des coutumes et des cultures du Triangle national… L'émergence, à la fin desdites Assises, du Lamido de Garoua - et non moins Secrétaire d'Etat à la Santé publique, Sa Majesté Alim Hayatou, unanimement plébiscité par plus de 2.000 Majestés, réunies et présentes, au poste de premier Président du « Conseil National des Chefs traditionnels du Cameroun », présage effectivement des lendemains sereins, et des suites laborieuses pour cette Etincelle! Inédite et prometteuse, de la valorisation du citoyen camerounais, en tant que fleuron humain, sis au golfe de Guinée, dont la participation efficace au rendez-vous universel du donner et de recevoir est vivement attendue en tant que contribution à l'évolution de l'Humanité… Relevons par ailleurs (et ce, de façon singulière), qu'aucune coupure d'électricité n'aura, à aucun moment et tout au long des assises, ponctué négativement lesdits pourparlers pour les agacer, de quelque manière que ce soit! Ladite sérénité relevant, traditionnellement à tout le moins, de la présence-certes discrète, mais, fortement…efficace !

Comme le courant électrique, auxdites Assises de la Chefferie-lumière de Massok-Songloulou (Sanaga maritime) ! Physiquement représentée par Sa Majesté Georges Maxime Balogog, qu'assistait, pour la circonstance, son porte-parole, et non moins, cymbale de Massok : Daniel Boo… Regrettons tout de même en passant-et même, en condamnant, par un certain « plus jamais de çà »! - l'escroquerie manifestée à la toute dernière heure par tel étrange texte oblique, bilingue certes! Mais, tout de même! Clandestinement rédigé pour être lu en la toute dernière minute, et ce, sous la forme surannée de certain « appel à candidature » ! (N'importe quoi!). Fausse note s'il y en aura eu une! Ayant sitôt… agacé une assistance se voulant, jusque-là, transparente : apolitique! (cf. propos liminaire du président des travaux, SM Ekwalla Essaka)... Grain de sable inutile! Plutôt dissonant, en l'agréable cocktail des Majestés, voire, portant d'emblée réduction du glorieux Travail accompli à certains applaudissements serviles, passés de saison! Ne participant du reste qu'assez bassement de la consolidation du fugace et nombriliste pouvoir individuel ! Surtout même, en ce moment précis où les antiques traditions, us et coutumes camerounais semblent avoir retrouvé la voie longtemps recherchée, la plus pérenne et la plus impersonnelle. En la quête laborieuse de la partition tant recherchée, en d'autres termes, de la voix idoine et d'autant plus souhaitée, qu'elle permet à nos profondeurs de s'exprimer sereinement. Avec pour objectif final, construire enfin l'« Avenir commun » de tous - en lieu et place du « présent séparé » de certains. (Une fois de plus, vraiment, plus jamais de ça!)…

Souhaitons, dans tous les cas, bon vent à l'Equipe constituée et tranquille autour de SM Alim Hayatou, le tout premier Président du « Conseil national des Chefs traditionnels du Cameroun »!... Bon vent, une fois de plus, à notre fulgurant Kaléidoscope culturel, enfin réhabilité et cogitant, cinquante années après l'Indépendance, au sujet de la formule la plus idoine possible de l'Etat du Cameroun, enfin placé sur ses chapeaux de roue. Les antiques profondeurs du « rio dos camaroes », prenant le bon dessus et la plus juste des places dans l'élaboration du Devenir ; pour une meilleure structuration de l'Histoire séculière et des strates culturelles du Cameroun, et ce, dès la date historique du dimanche, 28 mars 2010

Daniel Boo
Président du PDF




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