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LE PARTI DES JEUNES & DES INTELLECTUELS
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GMT - GROUPE MAN TATA - GMT

CINQUANTENAIRE UNIFECAM

A l’Attention du Professeur Maurice Aurélien SOSSO,                
Recteur de l’Universitéde Yaoundé I.
                                              

Monsieur le Recteur,
Le 26 juillet 1963, le Président Ahmadou Ahidjo fondait l’Université fédérale du Cameroun (UNIFECAM)*.

Construite en béton coulé ; façades granitiques, érigées à flanc de coteau. Ses jardins, en terrasses aménagées…
Un demi-siècle après, la « mère » incontestée de nos Universités continue à refléter et témoigner de la hauteur de la barre ; c’est-à-dire, à trahir la puissante Idée, nourrie à l’époque, par le père de l’Indépendance et de la Réunification du Cameroun : Ahmadou Ahidjo, r.i.p.
Ses espoirs, enflammés pour la jeunesse de son pays. Son crédit de confiance envers l’Intelligentsia, en la route, si brouillée, parfaitement brumeuse et tout à fait incertaine, du plus grand des Défis : le Développement…

Pierre vivante de l’espoir ; pétillance de la foi – en ce béton qui respire et qui, en son silence, latin et retiré, semble bien vouloir dire : « sur cette pierre, je bâtirai mon pays ! » (« et super hanc petram, edificabo res publicam meam !»).
Convergence matérielle vers le mythique « Amphi 700 », en tant que « point focal », à partir duquel, se diffuse, généreusement et sans discontinuer, le magnétisme tranquille de l’antique Trilogie universelle : agora, science et géométrie !
Opportunément soulignée par le Pape Jean – Paul II, en sa toute première visite et au cours de sa mémorable Rencontre du 13 août 1985, sise au Palais des congrès de Yaoundé, avec les Intellectuels camerou-nais.
- « Univer-salité de l’Université », martèlera ce jour, à Yaoundé, le Pontife romain, à propos de ce « four où cuit le pain de l’Humanité ».
Témoin de la grandeur de l’Homme. Laboratoire culturel, intégrateur, bien au-delà de l’espace situé. Socle avéré, artisan du rayonnement des nations. Promoteur permanent de l’évolution des peuples…
Et c’est le 13 novembre 1967 (dimanche), soit quatre (4) années plus tard, qu’Ahmadou Ahidjo inaugurera l’actuel campus de Ngoa Ekellé...

J’ai l’honneur, à cet effet, de vous proposer la célébration, tout au long de 2013, du Cinquantenaire de « celle-là qui enfanta les autres, en se ‘numérotant’ elle-même, humblement et chemin faisant; pour devenir en date : l’Université de Yaoundé I.
Vous trouverez en annexe, l’Argument du projet, ainsi que l’avant — projet de programme d’activités. Documents provisoires que vous sauriez élaguer et/ou enrichir, selon vos convenances et votre vision propre de ladite affaire.
Le GMT se tient, dans tous les cas, à votre entière disposition, pour tout espace de collaboration que vous lui réserveriez, et qui lui donnerait l’opportunité de contribuer effectivement au succès éclatant et attendu du vénérable Projet.

Veuillez agréer, Monsieur le Recteur, l’expression de nos vœux, les meilleurs, pour votre Famille et Vous-même, en cette « Année 2013 » du grand et fulgurant Cinquantenaire de l’Union Africaine (1963 -2013)./-

Daniel Boo, Dipl.-Ing.                                    
Yaoundé, 17 décembre 2012                           

* Recevant pour Devise, “Sapientia collativa cognitio’. Traduction : « le savoir est une collecte où chacun apporte sa part ».



ARGUMENT DU PROJET

  1. « L’accès des autochtones à tous les emplois ; la suppression du travail forcé ; et l’instruction pour tous ». Telles étaient les trois (3) revendications majeures des colonies françaises d’Afrique, formulées au cours de la conférence de Brazzaville de 1946, présidée par le Général de Gaulle.
  2. Desideratas tout à fait apaisés de nos pays qui, à l’époque, exigèrent, en un mot, le minimum politique ci-après : « une plus grande participation à la gestion de leurs propres affaires »
  3. S’il convient cependant de relever d’emblée l’exception de notre pays, le Cameroun – qui, en réalité, n’a jamais été colonie, ni française ni britannique – c’est un truisme de dire que ledit statut ne nous soustraira guère cependant, le moins du monde, des cyniques réalités de certain pacte colonial, ayant fait de l’Afrique « le « réservoir » exclusif des précieuses matières premières, d’une part ; et, de l’autre, le débouché inoffensif aux produits manufacturés des industries métropolitaines ».
  4. Atmosphère délétère, pour ainsi relever, sous laquelle, la bravoure de nos ancêtres mérite, à ce niveau, d’être effectivement soulignée, vivement saluée ! Dès lors que nos précurseurs « ne tendront ni les deux (2) joues, en effet, n’offriront ni les deux (2) poignets résignés ». En un mot, ne dormiront pas, en se laissant carrément spolier de tout ! L’on assiste plutôt à l’éveil politique des braves populations camerounaises, avec la création de l’UPC (Union des populations du Cameroun) de Ruben Um Nyobe, l’un des Héros nationaux, ce 10 avril 1948. Revendiquant de facto la Réunification et l’Indépendance immédiate du Cameroun...
  5. Beaucoup d’eau (et de sang), par la suite, sous les ponts. En l’espace de quatorze (14) ans, de 1946 à 1960 : le plus lourd tribut de sang, versé par le Cameroun, en Afrique noire ; et l’Algérie, au Maghreb. Ces deux (2) peuples l’ayant singulièrement, sinon, fortement payé, dans leurs revendi-cations de justice et de liberté ; en leur lutte pour l’Indépendance...
  6. Puis, en 1960 – dès le 1er janvier – c’est le Cameroun qui, enfin, ouvrira le « grand bal » de la saison des Indépendances. Programmées, tout au long de cette année, pour les treize (13) autres pays* de l’Afrique noire francophone…
  7. Décor de référence, un drapeau, un hymne et une devise : les emblèmes de notre jeune et ambitieux territoire, seul et face à son Destin. Encore soumis en date à des graves violences, regrettables convulsions intérieures ! Entreprenant, bravement et nonobstant, d’assurer, de ses propres moyens et pour son Etat en construction, l’une des revendications majeures précitées : l’« instruction pour tous ».
  8. Le Président Ahidjo, visant, sur ces entrefaites, légitimement et sans escale, le plus haut niveau existant, franchissait alors le prestigieux Rubicond de l’enseignement supérieur en créant pour son pays, ce 26 juillet 1963, l’Université fédérale du Cameroun (UNIFECAM).
  9. Inaugurée quatre (4) années plus tard, le 13 novembre 1967 (dimanche).
  10. Et, depuis lors, c’est la roue de l’Histoire qui, efficacement orientée dans le meilleur des sens, continue de tourner...
  11. Aussi, cinquante (50) années plus tard, l’Université – mère de Yaoundé a-t-elle toutes les bonnes raisons de jeter son regard dans le rétroviseur de sa longue, fructueuse et si glorieuse marche.
  12. En d’autres termes, de « descendre, symboliquement parlant, de son vélo, pour se regarder pédaler », à travers le prisme des sept (7) autres Universités d’Etat, disséminées depuis lors à travers le pays. Œuvre exclusive du Renouveau national de SE Paul BIYA...
  13. En plus de quoi, d’apprécier les réformes, en évaluant le parcours de tant d’Etablissements privés d’enseignement supérieur, certainement nourris de sa sève, i, e issus de ses entrailles.
  14. Que voilà l’objet, le fond et la quintessence de la présente Célébration qui se veut « projection




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