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HISTORIA

FEMME CAMEROUNAISE - ESTHER OU HERODIADE?

En parcourant l’« Ouvrage le plus vendu de la Terre », le Livre des livres, dénommé « Bible », en inspectant ses clichés graphiques, par-ci; ses planches pédagogiques, par-là, l’on advient à douter, assez profondément, du bien-fondé actuel de la célébration chez-nous, chaque 8 du mois de mars, de ce « mâle nécessaire » - pour emprunter l’expression de Félix Ebole Bola - qu’est « la femme ». Créée par extraction de la côte d’Adam, le tout premier Homme, en profond sommeil ! Sitôt désignée Eva, « l’os de mes os, la chair de ma chair (Gen.2 :23)»...
Fortement inspiré ce jeudi matin, 21 février 2013, le Père Sylvain, Cssp, de la paroisse St Pierre de Kong (Lycée bilingue) nous aura subséquemment suggéré de mener la présente réflexion. Au sujet du sens, le meilleur possible, à donner. Pour que, résolument, la « version camerounaise » de la « Journée internationale de la Femme » ne continue plus à afficher son actuel visage, avéré ridicule ! Symbolisé par certain « pagne » qui, tout bien considéré, personnifie la trilogie « pouvoir, avoir et paraître », en abrégé, « pap », constituante véritable du mal absolu de ce monde ! Tissu de référence, sous lequel, des femmes défilent ce jour, munies des pancartes à l’eau-de-rose. Pour manger, par la suite ; s’abreuver à profusion ; soulever la robe, pourquoi pas ! Jusqu’à dormir, sonnées, au prochain caniveau...
(Sous quel compte, au juste, fabrique-t-on en date ce pagne si « magique »? Est-ce le budget du Minproff, voté à l’Assemblée nationale ? Est-ce une opération purement commerciale ? Qui en tire les bons marrons ? La Cicam ? Le Minproff ? Etoudi ?). Autant de lièvres à lever, en ce pandémonium, de questions objectives, encore si peu élucidées…
Il convient, dans tous les cas, de rechercher le meilleur sens à donner à notre actuel 8 mars. Son orientation, la plus raisonnable, en mesure de rehausser, de préférence, l’image de nos mères ; de nos filles ; de nos épouses ; de nos sœurs. De les élever, spirituellement, et partant, matériellement, chaque jour un peu plus !
A ce propos, le prêtre catholique, au cours de son homélie du jour, aura opportunément relevé la figure d’Esther, tirée de l’ancien Testament. De cette « Reine. Belle de corps et d’esprit. Mais surtout, Femme de prière. Intercédant auprès de son Roi, afin qu’il veuille surseoir à son « projet d’extermination des Juifs », le peuple de ses origines ».
Et la différence, entre Esther et les autres, nous l’avons ressortie en évoquant l’autre figure antinomique de femme. Concubine de Roi. Se distinguant, quant à elle, par la cruauté de ses réflexes et la perfidie de ses pensées. Autant de vices en elle, de son insatiable goût du sexe à sa boulimie des chrysanthèmes, en passant par son appétit effréné de la luxure.
Il s’agit d’Hérodiade (Mt. 14). Femme de Philippe, le frère du Roi Hérode. Devenue la concubine de ce dernier. Fortement irritée par les remarques faites à Hérode par Jean le Baptiste qui l’admoneste, pour son immoralité. Vint alors la fatale soirée d’extase, où le Roi, fasciné par les « coups de hanches » de sa fille, fait le serment de lui offrir à l’immédiat « tout ce qu’elle demandera ». Et Hérodiade, la cynique, de sauter sur l’occasion pour souffler à son enfant d’exiger, ni plus ni moins, « la tête de [ce] Jean le Baptiste (Mt.14:8) », originale, dans un plateau…
Revenons à Esther ! Jeune fille juive ; vierge ; en ce royaume de Suse-la-Citadelle ; ayant un corps splendide ; si belle à regarder ! Placée sous la tutelle de Mardochée. Devenue Reine ! Après la répudiation de l’épouse légitime du Roi Xerxès, Vasti, suite au scandale de son insubordination notoire. S’en suivit la recherche, ardue, de la « plus belle vierge ». Le dévolu, enfin jeté sur cette Esther qui succède à Vasti. Une Juive, de pur sang, en ce palais royal !
Puis, c’est Mardochée qui, par-là, refuse tel jour de s’agenouiller devant Haman, le premier Ministre en poste à Suse-la-Citadelle – un Juif ne pouvant s’agenouiller que devant le vrai Dieu d’Israël.
Et Haman, courroucé, d’envisager, ni plus ni moins, l’extermination de l’ensemble des Juifs en ce Royaume. Son projet de décret qui, du reste, tombe, avant signature, entre les mains de Mardochée qui, naturellement, demande à Esther de tout faire auprès du Roi pour que ce décret ne soit jamais signé.
Sur ce, Esther invitera tous les Juifs dudit Royaume à bien vouloir préalablement jeûner, collectivement; pour elle et avec elle, pendant trois (3) jours. Avant qu’elle ne présente enfin au Roi son ultime doléance…
Résultat patent, au bout de l’exercice : déchéance de Haman ! Pendu sur la potence qu’il aura apprêtée pour l’exécution de Mardochée. Promotion concomitante de ce Mardochée, et partant, de son peuple juif, désormais tout puissant, face à ses ennemis au sein de ce Royaume.
Quelle leçon, quelle image convient-il, à ce niveau, de retenir au sujet de nos mamans, de nos tantes, de nos filles – pour nos femmes, tant fascinées par le pap ; si accrochées aux mirages, insidieusement distillés dans leurs… feuilletons préférés ?
C’est la question, la plus appropriée, à poser en prime à Madame la Ministre, Professeur Abena Ondoua, chrétienne engagée, chargée de la promotion de la femme. Face à tant d’anecdotes aussi avilissantes, les unes, plus « grivoises » que les autres, qui ponctuent régulièrement notre « 8 mars national » ! Compte tenu de la curieuse effervescence qui, de façon aussi têtue, accompagne la sortie dudit pagne de la « planche à tissu » de la Cicam, (Cotonnière industrielle du Cameroun), sise à Douala-Bassa. Du scramble, récurrent et si étrange, pour son achat, à tout prix, dans nos quartiers populeux, à la veille de chacun de ces « 8 mars » !
« Le porter ou mourir ce jour », pour défiler ou non, une fois par an ! Devant la première Dame – ou son succédané.
Est-il du tout possible, Madame la Ministre, en parallélisme de comportement, d’embrigader les bien connus phallus de nos hommes par un quelconque port de textile – fût-il sorti d’Egypte ? De les contraindre à arborer ceci ou cela à tout prix et tel jour, précis et connu d’avance, à l’effet de prouver effectivement leur masculinité ? Certainement pas, croyez-nous ! Ô, vraiment, pas du tout, Madame la Ministre !
Le détail-là indique, à n’en pas douter, que pour ceux qui, honnêtement, entendent et/ou tiennent tant à libérer la femme camerounaise, la première opération, à envisager, chirurgicalement, aurait dû consister à l’encourager à sortir, effectivement, du joug aussi infantilisant de ce pagne-là ! En supprimant carrément, à notre sens, ledit gadget! Tant que ce tissu matérialise la bassesse avérée de leur réflexion ; la petitesse de leur conscience, face à ce pap, i, e au clinquant chimérique des feuilletons retransmis dans nos télévisions.
Tant il indexe, graphiquement, leur aspect Hérodiade. Partisane invétérée de la luxure et du sexe et de la danse – et du njoh ! Et des orgies et de l’ivresse et de la… dépravation. Au bout de tel récurrent… « défilé des moutons » !
Bien au contraire, c’est à l’intériorité qu’il convient de les inviter, irréversiblement, fermement et non sans insistance : au jeûne, ainsi qu’à la prière d’Esther, en toute liberté religieuse ! Et ce, dans le but de préserver durablement le peuple camerounais de son… extermination qui se précise au fil des jours, en ces structures agissantes de la corruption rampante, en l’occurrence, de la prévarication effrontée…
Focaliser leurs esprits, irréversiblement, vers les grands combats du temps présent. En ce cinquantenaire de l’Union africaine (1963-2013). Sous les cinquantenaires (50) de l’assassinat de John F. Kennedy et de la mort du professeur WEB du Bois (1963) ; en ce centenaire (100) des naissances de Rosa Parks et de Ruben Um Nyobe (1913) ; ou encore, les 70 ans de la mort de Mgr. François Xavier Vogt (1943).
Dans le cadre, fulgurant, du gigantesque chantier de l’Avenir commun de tous, en lieu et place du « présent séparé » de certains : les Etats Unis d’Afrique.

Daniel Boo               




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