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CENTENAIRE DES MARTYRS D’AFRIQUE (1914-2014)

OBSEQUES Dr. MAKEK MAURICE (1950-2015)

«Que chacun de vous utilise pour le bien-être des autres, le don particulier qu’il a reçu de Dieu (1 Pierre 4 : 10)»


21 février 1965 (samedi). En ce Cinquantenaire (50), jour ensoleillé par-ci, où Malcolm X, patriote, noir et américain, leader de l’émancipation de sa race, était assassiné à Harlem (Usa), en ce samedi des obsèques, appelées à faire date à Songloulou, ville de Massôk, quartier Doukoka, concession de l’héritier impavide du patriarche Pémikak, syndicaliste des premières heures de l’Etat naissant du Cameroun, Joseph Ngwé Makek — plus connu par nous autres sous le nom de «père Bara» — inhumé ici même, il y a 15 ans de cela, le 30 décembre 2000,
Permettez, Mesdames et Messieurs, que je tisse, à mon tour, ma modique gerbe de fleurs, à senteur poétique, pour l’agrément intemporel des pavillons!
Hommage enflammé sur fond d’amour fraternel, à l’attention posthume de MM, entendez, Maurice Makek, le tout premier des quatre (4) altiers garçons que la divine Providence a bien voulu planter dans le sein de Mama Yulia Ngo Ntock. Originaire de la grande Famille Lôg Bassemel, comme ma propre génitrice, Agusta Kigwé Boo (1933-2013), toutes deux, de regrettée mémoire, issues des mêmes clan et arrondissement de Ngambé — Babimbi.
Docta MM donc, patriote adroit et matois, pour emprunter la syntaxe légendaire de la si connue fable de Jean de la Fontaine. Moulé dans l’orthodoxie spirituelle du mythique Ruben Um Nyobe. Membre authentique de l’Union des populations du Cameroun, en abrégé, UPC — vous me voyiez venir, non?...
Président honoraire de l’Ordre national des vétérinaires du Cameroun, en abrégé, ONVC.
Ecce homo-là qui, du 28 au 30 septembre 2009, sous l’égide de l’Union africaine (Ua) et le très haut patronage du président de la République, présida et coordonna magistralement les fulgurantes Assises du 3ème Congrès de l’Association vétérinaire africaine, en abrégé, AVA.
29 janvier 2015 (jeudi). Jour fatidique de son départ de ce monde, ad vitam aeternam, il y a un peu moins d’un mois.
Mon appel téléphonique, ce jour même, autour de 11h00, à mon cousin au village, Kaldjob Bogso André, ici présent! Question de m’en quérir de l’état de propreté du Tombeau d’Adolphe Bogso, inhumé à Massôk/Songloulou/Nkôô Sambe, trois (3) mois plus tôt, le 25 octobre 2014 (samedi).
Puis, aux environs de 16h, appel retour, du même André Kaldjob Bogso au bout de mon même fil pour me demander de lui confirmer si la nouvelle, relative au décès du Dr. Maurice Makek serait fondée ou non?

ANNEES 1950, D’UN BOUT A L’AUTRE DE LA DECENNIE MAGIQUE
Le présent Témoignage, nous ferions mieux d’emblée de le situer, en observant les deux (2) naissances, de Maurice (50) qui s’en va, et de Daniel (59) qui vous parle. Remarquablement situées, figurez-vous, d’un bout à l’autre de la même ‘Décennie 50’. L’un, à l’entrée; et l’autre, à la sortie. Années magiques, que l’Histoire retiendra comme étant celles de la frondaison effective du Cameroun politique : du célèbre Congrès de l’UPC (1952) aux trois (3) voyages inédits, à l’Onu, de Ruben Um Nyobe; de la loi-cadre Deferre (1956) à la création effective de l’Etat du Cameroun (Armoiries, Devise, Drapeau, Hymne, Nationalité, ce 10 mai 1957); enfin, but not the least, de l’assassinat froid du Leader nationaliste précité (13 septembre 1958).
(Dieu, quelle densité exclusive, historique! Voire!)...
A justes raison et titre, lorsque, par la suite, en ce début des années 1970, Maurice bouclera ses brillantes études scientifiques au prestigieux Collège Libermann de Douala, c’est Daniel qui, lui, entamait les siennes, scientifiques, elles aussi, en ce (maritime et) classique Lycée d’Edéa.

Notable convergence académique :
Tandis qu’en 1978, Maurice obtenait à l’Ecole inter-états de science et de médecine vétérinaire, Eismv, Dakar (Sénégal), son Doctorat d’Etat en médecine vétérinaire, Daniel, alors élève et interne de Terminale C, au lycée précité, saura, lui, contaminer sa joie à tous les pensionnaires dudit établissement en leur communiquant, urbi et orbi, ladite information au cours de repas collectif, pris en leur réfectoire...
Elève de brousse, Daniel l’aura été à Massok, tandis que Maurice, lui, rongeait ses culottes à Edéa, avant que de parachever son adolescence à Douala...
Puis, c’est l’an de grâce 1978 qui, enfin, offrira l’occasion de leur tout premier contact physique. A Douala, cité sic, Manoka. Au détour de congé scolaire. Sur fond de contemplation réitérée du mémorable album — photo de la soutenance à Dakar du Doctorat précité de Maurice...
Voilà le train, enfin lancé!...
Avant-hier à Yaoundé, au nom du canton Ndôg Mbog dont Maurice fut du reste, relevons-le aussi, président remarqué du Comité de développement (CDCN) de 1983 à 1986, le colonel médecin Jeannot Paul Baya, doyen des élites Massôk, a su resituer les vertus de sagesse pointue, de désintéressement inégalé et de sens de l’intérêt général de celui qui nous quitte.

AUREVOIR, MODERATEUR!
Je me permets d’y ajouter cette gestuelle, tout à fait spéciale, caractéristique dominante de sa douce personnalité : constamment conciliante! Ses deux (2) bras, toujours en train de prêcher le calme, de convier les diverses parties au conflit en question à de la modération, et ce, quel que soit le degré d’échauffement atteint par les différents esprits...
Quant au Véto Makek, convient-il de conclure, il a bel et bien côtoyer les cimes, s’il y en aurait, de son épanouissement professionnel. Et cela ne se dénombre guère, convenons-en surtout, ni en villas cossues, construites à Mora ou achetées à Buéa, ni en comptes bancaires fournis, ouverts à Salapoumbe ou plantés quelque part aux îles Caïmans. Ne suivez pas mon regard!
Pardonnons, passons même en plus l’éponge sur certaine rage (si aphteuse) de tel vieillard à mettre sous valium, ayant tel beau matin, commis la si grave et historique indélicatesse de promettre à ses petits enfants médusés de les enterrer tous, d’ici la vingtaine d’années (!).

MAIS, QU’ILS SONT CRUELS LES RAVAGES DE L’HORRIBLE LAPSUS!
Or, quant à vous, Suzanne et Enfants,
« Environnés à présent de vos solitudes dans le bourdonnement du ventre des Cités, de Douala de Dakar — ou de... Paris, regardez tout droit devant!
« Des vôtres, je serai, je vous le dis, moi, dont la chair est prise aux racines du temps,
« Et dont l’Esprit chemine au sein des galaxies culturelles (et autres... fourmis politiques),
« J’ai pleuré sur ma guitare en chantant les 57 années mangées par la sauterelle d’Occident, au pays de Rudolf Duala Manga Bell et de Ruben Um Nyobe.
« Surpris, à l’instant même de cet Adieu palpitant, dans la dense forêt des mots,
Face au Destin ému d’une existence,
Les murs de Jéricho ont craqué! Pardi!
Hourrah!

- J’ai vu, moi, le Poète.-

Massok, le 21 février 2015         

© Daniel Boo Kigwé, Dipl.-Ing.        





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